20.6.05

les salopes

toi ma monumentale
t’incendie mon corps de tes p’tits sourires en coin
enrobe-moi d’cigarettes et donne-moi d’l’amour
arrache-moi l’coeur de ses gonds
dérationalise-moi ce putain d'surmoi
que mes yeux s’éteignent un instant
sur ce monde d'une douceur en plastique