5.12.05

mon apologie (la plus sincère).

ouch
j'ai la tête qui va imploser
out of shit to do
and appointments inintéressants à foutre dans mes cases horaires mentales

j'suis plongée dans le delerium jazzéïfique de Medeski,
Martin
& Wood (quels musiciens sont ces trois veinards!)
et Nina Simone me soutient dans les étreintes de chaque note qu'elle expulse
delerium, la musique! la musique est mon opium du jour

les essais s'empilent et font des tas comme la neige fraîche
sur mon bureau sans espace pour tant d'essais fraîchement pondus puis empilés
hey merde, ça s'accumule

jour par jour j'éteins la chandelle qui brûle les deux bouts
dans l'harmonie symbiotique du pas chorégraphié d'une même danse en tandem
rythmée aux heures d'une seule journée qui fait
tic tac tiiiic tac
le temps avance; avance avec lui

mais il s'arrête heureusement encore quand un panneau stop s'illumine sur un passage trop pressé - et je stall temporellement dans un paradis sans lieu, qui seul saura me faire supporter mes jambes dans une démarche quatre fois trop hâtive sur les rails déserts de l'existence, elle qui a fuit à bord d'un train raté de quelques secondes

je rattraperai bien vite cette fuyeuse lâche, mais de grâce
laissez-moi quelques heures encore pour reprendre, réempoigner mon souffle
puisque de toute façon, mon pas s'est arrêté
ici, maintenant
- mon pas se termine.