28.7.05

auto-psychanalyse numérique.

aujour'dhui c'était hibernation soleil tapant sur le sol de ma chambre.
jours lamentables enivrés d'ennui et de post-rock, l'un après l'autre.
projets en veilleuse, amitiés au congélateur,
secondes comme des clous dans mon épiderme.
agonie en attente de rien de défini.
des tas de gens qui émigrent back here.
un appel de l'autre pour un café pas loin,
un appel d'une pour « une amie à te présenter dès mon retour »
essai de matchage en vue on dirait, à quoi bon.
c'est chaotique cette existence, 'pensez pas?
vivement l'université entre potes en septembre
et la tête trop bourrée pour réfléchir à l'ennui
au stallage chronique dont je souffre un peu trop souvent.
j'veux un joint en prolongement à mon corps
pour noyer mon sorrow dans d'la fumée bon marché.
j'voudrais m'endormir et m'réveiller
le souffle chaud de mon idéale quelque part sur mon corps
un pichet de bière froide dans le frigo d'mon appart
et des photos accrochées partout hippie style.






j'veux rouler vélo solitaire jusqu'à l'infini
et ne pas rentrer ce soir
ni demain peut-être