10.12.05

divagation sans suite

on se partage
les cubes de glace dans nos verres vides
échange de bouffées fumantes de
cigarettes de mots accumulés
toutes fraîches
et sans chimies inventées
et puis des cigars/êtes
-vous vraiment ici en la nuit grise
à creuser des sillages le long de mes bras morts
morts et sans vie
sans vie et mords -moi
si fort que j'en éclate
en taches rouges sur ta robe de chambre
nos âmes s'envient nous sommes mortelles
agonisantes sous les cendres brûlures de l'encens