10.12.05

un jet sans sens.

il me reste de tes sueurs entre les dents
qu'en est-il de nos heures, dis-moi
où sont allés les cafés qu'on n'a jamais eu fini de boire
que doit-il nous rester en guise de souvenir
quelques soubresauts les soirs où nos lits sont vides
et une caresse à soi-même devant un miroir fendu?
les visages s'additionnent dans la foule qui se presse
j'en oublie ton corps en brisures se mouvant sur mon matelas
tes chaussures ont quitté le pas de ma porte
où tes pieds les ont-elles amenées?
ont-ils voulu me fuir
ou encore me retrouver là où je devrais être
coincée quelque part dans une cabine de téléphone
à chercher ta voix au fond du combiné

1 Comments:

Blogger Laurie. said...

woah, merci sylvain
il est pas assez fini je trouve
mais l'idée principale est là
contente qu'il te rejoigne :)

11:49 a.m.  

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