28.10.05

allégorie d'un large vide de sable

Au large de ton sourire infini
Encore étendue sur tes lèvres
À la lune montante;
Ton souffle subordonné au mien
Ça intensifie mes sourires
Étanches à l’eau du soir;
J’apprends ta peau par cœur
Je la récite en sonnets
Mots épars;
Les astres qui m’irradient
Ça me brûle si fort
Que j’en noircis;
Me réduire en miettes d’aimer si fort
J’attends la paume de ta main
Pansement pour mes yeux vides;
Mes yeux transpercés par ton soleil buccal
Crevés d’ironie
Et d’orgasmes.