6.11.05

crachastoutchaud.

mes poèmes en fin abrupte de chaque vers -
récifs de fleurs en longitude -
interminables comme toi et moi -
excepté debout sur la falaise de ton épaule nue;
ton manteau d'arrogance gisant au pied du lit -
et sans qui tu deviens froide -
pense à le rapiécer;
puis pense à me rapiécer ensuite -
tes cheveux pour fil -
longeant mon épiderme par intermittance -
voies tracées sur l'autoroute de mon corps -
bordée d'arbres et sans lumière.