9.9.06

o a

je m'endors sur ton épaule imaginée
Je n'ai plus
Je n'suis plus
rien
sans tes soupirs
qui s'adressent
- couteau dans la chair de mes maladresses
je te respire ---- à l'imparfait

tout est parfait -
sans l'avenir de nous deux
sans chemise propre
que des clopes en mégots
qui s'entassent parmi l'engrais de ta
fougère mourrante