16.12.05

réveil sublime.

ça y est, le paradis est
dans l'extérieur
jusque sous nos fenêtres

j'arborerai fièrement les flocons en amont sur les cheveux qui
débordent de ma tuque
je le sens déjà, comme je sens
déjà
la douceur du froid d'hiver
en coups de poing sur mes joues rosies

peut-être m'y baignerai-je, fruit d'un laisser-aller physique
mon corps optant pour l'étendue vierge pour se
terminer, recouvert de blanc neige
blanc jeunesse
blanc innocence

o hiver, hiver à la voix rauque
tu cries qu'on te rejoigne
ta voix en dominante
la mienne à la tonique
on s'harmonise de coexister

je te hais si fort que j'en t'aime.