1.4.06

disparais. disparais pas.

(Francesca Woodman)


il n'y a plus moi, ici.

et nous deux serons flous
comme le fond d'une rivière
qui perd sens sous les vagues
pleines d'écume sur leur crête

tu sais bien, toutes les femmes dansent la même chanson
toutes les femmes dansent ici pour ceux qui n'y sont pas

j'en rêve ailleurs, des ici

nos bras morts gisent le long des nos anches
nos bouches sans écume ne font pas rivière
sur nos corps flous cheveux défaits
on perd sens sous les vagues semi-imaginées

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

AHhhhhhhhhhhhh Laurie avec ta passion pour le corps....

J'admet que la photo a un je ne sais quoi.

Je partage ton goût pour le corps:P

5:58 p.m.  
Blogger Laurie. said...

ooooh les femmes,
les femmes,
les femmes hein.
oh la la la

Francesca Woodman est une photographe de la mort. Elle aussi aime le corps des femmes je crois! Ça vaut la peine de survoler son oeuvre m'sieur l'anonyme. Vous aimerez.

:P

11:12 a.m.  

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