24.12.05

on est le 24

j'écris Noël
sur la corde raide
d'une solitude
ou d'un enfant sommeil;
j'envoie les airs
les chants choraux
au-dessus de nos têtes
dans un geste élancé
de la gorge et du menton;
mes yeux s'alourdissent
dans un tourbillon d'hiver
réchauffé
au rythme de la brise tiède
qui s'avance à reculons
dans les corridors d'ici;
le ventre creusé
de haine
et pourtant de
tant d'amour en conserve
à vendre ou à donner
pour présent
à qui ouvre les bras