26.8.05

ensomeillée

ça y est
ça doit faire un million de fois que j'écoute In your eyes en loop ce soir. On dit qu'on tombe dans le Peter Gabriel kitsch quand on est en amour; je crois pas non.

love, i get so lost sometimes.
in yourrrr eyes
the light, the
...heat (?),
i am
compleeeete.

-[...ou une merde semblable.]

vivement les vendredis soirs armés d'coors light virtuelle et de
vous,
de...
toi.

16.8.05

équinoxe, deuxième.

je t’ai en bandoulière ou sous l’siège avant d’mon char.
quelque part ent’deux phrases t’es toujours là
qui m’lis entre les lignes, alors que j't'enligne entre deux Moi,
successivement.
et moi j’me prends la tête à penser pour deux personnes
à espérer comme jamais.
tu t’fermes en t’ouvrant! ma vieille
et moi c'est pareil,
suffit d’inverser les verbes.
toi et moi on s’répète redondance d’âmes en opposition
d’une inutilité à m’faire sourire.
alors,
si on s'perdait ce soir?

8.8.05

long long night for the longing.

copyright - depressing.org

quelques heures durant ce fut mon équinoxe
en larmes au bras d'un ciel sans lune

les jambes en compote de sa présence éphémère
et ses doigts chauds en baume sur mon coeur à aires ouvertes
l'aisance en veilleuse sous la couverture froide
c'était suicide à l'oxygène des nuits d'été.
à attendre qu'une étoile filante veuille bien descendre nous cueillir
à attendre qu'une étoile veuille bien descendre nous
aimer.

7.8.05

un 7 août.

00h00:
l'aiguille des jours stall à dix-huit
c'sont des tas d'corpsrompus de rythmes et de fantasmes en conserve
déchéance en 4/4 d'ivrogne en ivrogne
d'étoile en
étoile
d'homme maquilleur en femme-too-feminine, ontariens
d'index en majeurs en auricualires.
danse ivrogne saoulée de sentiments fanés!
danse danse ivrogne saoulée de rien.
danse tes rêves en coups de hanches mains dans tes cheveux humides
avale ta douleur en shooters et bouffées d'air urbain!
c'est coeur en rogne, crâne en sang, jambes en poussière que j'avance
yeux grands fermés d'usure
peau rendue worn-out, j'me tue d'mes 18 années dans mon univers.