28.7.05

auto-psychanalyse numérique.

aujour'dhui c'était hibernation soleil tapant sur le sol de ma chambre.
jours lamentables enivrés d'ennui et de post-rock, l'un après l'autre.
projets en veilleuse, amitiés au congélateur,
secondes comme des clous dans mon épiderme.
agonie en attente de rien de défini.
des tas de gens qui émigrent back here.
un appel de l'autre pour un café pas loin,
un appel d'une pour « une amie à te présenter dès mon retour »
essai de matchage en vue on dirait, à quoi bon.
c'est chaotique cette existence, 'pensez pas?
vivement l'université entre potes en septembre
et la tête trop bourrée pour réfléchir à l'ennui
au stallage chronique dont je souffre un peu trop souvent.
j'veux un joint en prolongement à mon corps
pour noyer mon sorrow dans d'la fumée bon marché.
j'voudrais m'endormir et m'réveiller
le souffle chaud de mon idéale quelque part sur mon corps
un pichet de bière froide dans le frigo d'mon appart
et des photos accrochées partout hippie style.






j'veux rouler vélo solitaire jusqu'à l'infini
et ne pas rentrer ce soir
ni demain peut-être

27.7.05

quelques kilomètres de trop au nord, souvenir.

my home is in california. i belong to the streets where people sell themselves for diamonds i belong to hell. i murder valleys screaming hour through hour thinking what if i was the ocean? would i be alone bursting into liquid flames burning tourists and dickheads in tuxedos, would i tickle their feet with murderous intentions? i would, wouldn't i. i heart that place where junkies use streets for shelters and where pretentious officers beat up kids who took life for a giant rated R video game. i love SUVs, i love jukebox cars, i love traffic, i love highways, i love posers, i love emo. i love homophobic grandmas, i love heroin, i love rednecks, i love the blue red and white flag oh america. i hate california, with all my might. but who doesn't love home.

le sot la saoule.

ton sein de femme est tentaculaire...
tant à cul l'air......
temps t'a cue l'ère.........
aaaaaaaaa,e,i,o...z?
désir
désir
ô désir
tu m'tumultes les organes à penser.



Schiele - the two friends of tenderness

pourmomentanémentmuterenpoète:

(two easy steps!)

1) plus poétique encore que vos anaphores sont mes après-midis de chanvre
2) champs sémantiques brodés en rigolade au fil de l'errance

26.7.05

trash pop electric sex, safe life.

pour être stone
je me saoule aux visages des gens électrifiés néons ambulatoires
esprits gonflés à bloc d'oxygène urbain
neurones en furie d'idées de junkie
nerfs fébriles de lèvres nouvelles

c'est débandade bord de fleuve bar d'herbes
c'est glandage main sur le sexe de l'autre corps puzzlés
dieu que j'suis g'lée! gueule en bois d'ébène
en flammes

berce-moi d'amour mon explosive
que j'm'endorme désaoulée
les yeux grands ouverts de rouge et ta langue dans ma bouche

rien de rien.

mes sentiments, ce sont balivenernes estampillées sur ton corps en coups de langue stratégiques.

20.7.05

lesboblues

seule explosée je déambule
trottoirs du queer town
home sweet home

guitare à l'épaule, rêves en bandoulières
je matte les âmes en furie
endimanchées rainbow style

la basse harsh électro-tech de 3-4 tounes superposées
se mêle au bruit des chars
électrisance!

o

moi, underground
j'me terre dans le café où réside Utopie
c'est l'nom qu'j'lui ai donné

elle me salue sourire
je réponds
ma voix sonne comme un moog décriss qu'y'a survécu aux sixties

« tu glow comme si t'étais givrée
tu es goutte de pluie dans mon océan »
que j'poétisais dans ma tête en me r'gardant miroiter dans ses yeux

o

le goût du café qu'tu m'prépares si souvent
j'le connais par coeur
idem image de ton corps enrobé d'un moi imaginaire

j'me tue à suivre tes moindres gestes regards aguicheurs aux costumers
espérant que l'heure de ton repas survienne
qu'tu t'assoies sur la table à côté

que discussion sur nos quelques amis communs s'enclanche
comme parfois
et que j't'impromptue de mes sourires en coin

o

all night
je resterais sur ma chaise en bois
à faire de toi mon éphémère

mais je m'arme de mes jambes et j'te dis à bientôt
tu m'demandes où j'vais danser ce soir
j'te réponds on my way to the door

alors quelques heures forward
les yeux plein d'espoir je fais l'tour du club
non stop

en espérant que tu finisses par y entrer.

18.7.05

i’m the bomb i drop.



un amour
déchu
c’est le
poids d’une
voiture
stationnée
sur son
coeur.

un semblant.

« Ne me regarde pas si tu n’veux pas que je te regarde.

S’il-te-plaît, range tes yeux dans ta poche arrière et laisse-moi tranquille.

Je n’suis pas ton miroir. »

10.7.05

h-so-erd-refg-h

mardi c’était Kaki King et ses envolées sentimentales en musique. show intime, laughing matter, suivi d’électro-house en plein air. merci Champion.
Puis jeudi, c’était happening burelesque, comme il dit, show sensass, épopée lyrique digne de l’éternel admirable mister Cotton. Ce fut Dominique et nos conversations once in a lifetime style, Ivan Marie-O Julien et moi, roaming throught the city barefoot hourra. c’était croisade, bars morts, solution de rechange qui s'termine en retour chez soi. ça intercalé de boulot, boulot et encore boulot. J’en ai presque ma claque de tout ça. Donc quête d’un boulot mieux qu’ça dès dans quelques jours. En attendant je m’enlises, mais j’respire encore. ça m’suffit.

6.7.05

¿broken social machine?

tu m’voyeurise ou quelque chose du genre
je sais pas c’que c'est mais tu m’épures du r’gard
j’le sens
c’est dans mes tripes qui s’entremêlent
du vrai gâchis d'intérieur
un foutoir l'existence
tu m'en diras tant.