salut.
il ont l'odeur d'huile sur une corde
qui glisse comme elle a su le faire
par instants
give me my grip back
putain d'vie.
ne m'cherchez plus par ici
je me fais rare
je suis ailleurs.
J'vois mon grand frère blanc demain, Fish. Je m'ennuie d'ce vieux copain. Nous irons dans l'école de quand nous étions petits, le secondaire putain. Il y a si longtemps, et j'ai cette tendance aux souvenirs depuis la conversation ce weekend avec mon frangin (le vrai, le noir oui). On rejoindra Luca, mon grand amour, et nous irons jouer des tambours virils, comme il dit - avec ou sans joint.
J'suis fatiguée. J'ai envie de dormir à plusieurs. J'suis animée par des passions vives - de faire de folies, de suivre ce que les chansons me dictent de faire, de vivre la musique, de boire et fumer l'air comme un alcool et un joint solide, de recroiser toutes les vies qui m'ont déjà croisées, de laisser des choses derrière, de partir - loin et proche - vous savez bien. Et j'ai envie des gens. Tous ces contacts relancés et ces contacts qui gagnent en brillance, d'autres en diminution progressive d'éclat, comme les chandelles de ces soirs qui s'éteignent - la vie va comme elle vient - la vie vient vite et tout croche, mais bien.
elle :
-- [...]mais ce serait juste poche de se planter, alors j'fais tout pour pas que ca arrive.
moi :
-- Quand on a confiance en l'avenir, il a confiance en nous.
J'suis quétaine à mort dans mes réponses. Mais appliquer ce qu'on dit à soi-même, c'est un art. Je m'y exerce.
L'avenir est beau dans ses failles.